Comment répondre à une question du code de la route sans se tromper ?

Avant d’obtenir le permis de conduire, les candidats doivent débuter par l’apprentissage du Code de la route, en comprenant parfaitement ses règles. Ensuite, il est temps de les mettre en pratique à travers des séries d’entraînement spécifiques au Code de la route. Ces séries d’entraînement revêtent une grande importance, car elles permettent à l’utilisateur de se familiariser avec les conditions réelles de l’examen.

Chiffres-clés du Code de la route en 2016

L’année 2016 a marqué un tournant majeur pour l’examen du Code de la route. En effet, suite à la décision prise par le décret n°2016-516 du 26 avril 2016, l’examen a été externalisé, confiant la gestion de 85% des examens théoriques à des organismes agréés tels que La Poste et Société Générale de Surveillance (SGS). Cette externalisation s’est déroulée du 13 juin au 31 décembre de cette année-là.

Les résultats de cette période ont été significatifs, avec un total de 1 523 442 candidats ayant passé l’examen. Parmi eux, 1 053 460 apprentis conducteurs ont réussi l’épreuve théorique, atteignant ainsi un taux de réussite de 69,15%.

La méthodologie pour bien répondre aux questions du code de la route avec l’apprentissage actif

La clé pour assimiler et mémoriser les règles et les préconisations du Code de la route réside dans une approche active de l’apprentissage. Les séries d’entraînement au Code de la route jouent un rôle essentiel en établissant le lien entre les connaissances théoriques et leur application pratique, permettant ainsi au candidat de réussir son examen.

Cependant, il est important de ne pas se contenter d’accumuler les séries d’entraînement de manière excessive. Ce qui compte vraiment, c’est d’exploiter au maximum chaque question en utilisant une méthode de résolution spécifique pour les questions du Code de la route. Il est essentiel d’analyser en détail chaque question et chaque réponse afin de développer une approche systématique pour les résoudre.

Observer la photographie ou l’illustration de la question

Avant de tenter de répondre, le candidat doit prendre le temps d’observer attentivement les éléments suivants :

1. L’intérieur de l’habitacle et la position du conducteur : cela inclut les passagers présents, le chargement du véhicule et la manière dont le conducteur est installé au poste de conduite.

2. Le tableau de bord : il est important de noter l’indicateur de vitesse, qui indique la vitesse du véhicule, le compte-tour, qui indique le régime du moteur, ainsi que le compteur kilométrique et d’autres informations pertinentes.

3. Les voyants du tableau de bord : il faut être attentif aux différents voyants, en particulier ceux de couleur rouge qui indiquent un problème grave nécessitant un arrêt immédiat, ceux de couleur orange qui nécessitent de la vigilance, ainsi que les voyants bleus et verts qui indiquent que les feux sont allumés.

4. Les rétroviseurs : il est essentiel de vérifier le rétroviseur intérieur ainsi que les rétroviseurs latéraux pour avoir une vision complète de l’environnement autour du véhicule.

5. L’environnement extérieur proche du véhicule : cela comprend la vision devant à travers le pare-brise, sur les côtés à travers les vitres et à l’arrière grâce aux rétroviseurs (latéraux et central).

6. L’environnement extérieur lointain : il est également important d’observer les éléments plus éloignés de la route, tels que les autres véhicules, les panneaux de signalisation, les piétons, etc.

Cette phase d’observation permet de repérer des détails pertinents, des indices et des éléments inhabituels, comme dans l’exemple ci-dessous.

Déceler les indices dans la questions du code de la route en évitant les pièges

Afin de comprendre la nature des questions du code de la route, il est essentiel pour le candidat de se mettre dans la perspective des concepteurs des questions. Ces concepteurs ont sélectionné une photo ou une illustration spécifique pour aider à répondre à la question. Cette image contient des indices et des détails sur lesquels il faut s’appuyer pour entamer l’analyse et la réflexion. L’objectif du candidat est de les repérer tout en évitant les pièges potentiels du code de la route.

Il est important de garder à l’esprit que l’observation n’est pas simplement une contemplation passive de l’image, mais plutôt une investigation visuelle : « où se cachent les éléments qui me permettront de répondre ? » Cette partie de l’examen théorique est une approche active qui évalue les capacités d’observation de chaque candidat, ainsi que leur aptitude à repérer les indices pertinents. L’examen du Code de la route est conçu de cette manière car cela correspond exactement à ce qui est attendu des conducteurs lors d’une situation de conduite réelle : observer et analyser en permanence, simultanément, comme illustré dans l’exemple suivant.

Il est important que les candidats retiennent ces 10 types d’indices pour éviter de se perdre dans leur recherche d’informations :

1. Les indications du tableau de bord fournissant des informations sur l’état du véhicule (compteurs, voyants, etc.).

2. Les autres usagers de la route (véhicules, piétons, etc.) présents dans la zone d’action, avec leurs actions ou intentions.

3. Les panneaux du Code de la route indiquant les règles de sécurité à respecter.

4. Les balises et marquages au sol (couleurs, lignes, flèches) qui donnent des indications sur la circulation.

5. L’environnement routier dans lequel se déroule l’action (agglomération, route, autoroute, etc.).

6. Les configurations spécifiques de la chaussée (priorité à droite, giratoires, voies d’insertion, etc.).

7. Les conditions de luminosité et météorologiques (jour, nuit, brouillard, neige, pluie, etc.).

8. La position de l’usager sur la chaussée et ses intentions.

9. La vitesse à laquelle il circule.

10. L’état de santé de l’usager (fatigue, influence de substances dangereuses, etc.).

Il est essentiel de prendre en compte ces différents éléments lors de l’analyse des situations afin de répondre correctement aux questions du code de la route.

La phase d’analyse est cruciale pour répondre correctement aux questions du Code de la route. Cependant, elle est également complexe car elle mobilise différents processus cognitifs :

1. Le bon sens : Certaines questions du Code de la route font appel au bon sens des conducteurs en herbe. Il est important de reconnaître les situations évidemment dangereuses et d’éviter de les reproduire.

2. La connaissance des règles : Pour réussir, il est essentiel de travailler et de mémoriser les nombreuses règles du Code de la route. Il n’y a pas de secret, une bonne préparation nécessite une solide connaissance des règles.

3. La compréhension des règles : Il ne suffit pas d’apprendre les règles par cœur, il est également crucial de les comprendre. Comprendre une règle, c’est aller au-delà de sa formulation pour en saisir l’essence, son objectif et son importance pour la sécurité routière. Une bonne compréhension facilite l’analyse des situations et augmente les chances de réussite à l’examen. Pour améliorer sa compréhension des règles, le candidat doit se questionner sur leur raison d’être, leur impact sur la sécurité et les situations auxquelles elles s’appliquent.

4. L’expérience : L’entraînement est essentiel pour progresser dans l’analyse des questions du Code de la route. Plus le candidat s’exerce, plus il développe sa capacité à observer et analyser rapidement les indices pertinents. Avec l’expérience, l’observation et l’analyse deviennent quasi-simultanées, permettant de répondre plus efficacement à l’examen en minimisant l’effort cognitif requis.

Répondre à la question en décidant l’action à entreprendre avec mon véhicule

À la suite de la phase d’observation et d’analyse, le candidat sera en mesure de répondre à la question. Pour de nombreuses questions du Code de la route, les options de réponse proposées sont des actions possibles à effectuer avec le véhicule. C’est l’analyse de la situation qui doit guider le choix de la meilleure action à entreprendre. Le plus souvent, le choix se résume à :

1. Modifier sa trajectoire

2. Adapter son allure : freiner, accélérer, ralentir

3. Avertir les autres usagers

Si le candidat a pris le temps d’observer et d’analyser la question du Code de la route (en se basant sur son bon sens, ses connaissances, sa compréhension et son expérience), la bonne réponse est souvent évidente.

En conclusion, comme l’expliqué dans l’article sur la réforme du Code de la route, pour réussir l’examen du Code de la route, il est essentiel de comprendre ce que signifie conduire. Cela implique d’observer l’intérieur et l’extérieur du véhicule, d’analyser les situations, de décider des actions à entreprendre et de les exécuter à l’aide des commandes du véhicule. Cette démarche doit se faire de manière quasi-simultanée et constante. Conduire n’est pas une tâche simple. Pour réussir le nouvel examen du Code de la route, il faut aborder les questions comme on aborde la conduite : explorer visuellement, remarquer ce qui est spécifique et ensuite analyser ce que l’on a observé. Cette analyse s’appuiera sur la connaissance et la compréhension des règles du Code de la route pour permettre de répondre à la question posée.

Les connaissances acquises concernant le Code de la route ne seront pas seulement utiles pour l’examen, mais aussi tout au long de la vie du conducteur, jusqu’à l’obtention des résultats de l’examen pratique et même au-delà.

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